[TEST] Another World 20th Anniversary Edition sur PS Vita

Depuis quelques années maintenant, le rétro-gaming a le vent en poupe, mais fini le temps où on s’abîmait les yeux sur des vieux titres 8-bits. L’heure est maintenant aux remakes HD des meilleurs hits de l’ancien temps ! Et Another World n’y coupe pas.

Vous incarnez Lester Chaykin, un jeune chercheur en physique qui se rend en plein milieu de la nuit dans son laboratoire sous-terrain. Mais par cette nuit orageuse, lorsque Lester utilise son accélérateur de particules, la foudre s’abat sur le laboratoire et une explosion téléporte notre héros vers un univers inconnu. Lester se retrouve alors dans un monde hostile où la faune et la flore feront tout pour le tuer. Fait prisonnier par la population locale, votre but sera de vous échapper avec l’aide de votre compagnon de cellule.

Cool ou pas ?
Pour rentrer directement dans le vif du sujet, Another World est un « Die & Retry ». Dans la lignée de Dragon’s Lair, vous devrez forcément mourir pour découvrir les pièges et les éviter par la suite. Aucune indication à l’écran sur votre vie ou le nombre de munitions qu’il vous reste. Juste vous et l’histoire. C’est ce concept innovant il y a 20 ans qui donne son succès au jeu : aucune incrustation pour une meilleure immersion. La scénarisation des interactions du personnage sur son environnement fait d’Another World un jeu unique comparé aux habituels jeux de plateformes mêlant saut et course.

Le jeu se décompose en plusieurs tableaux fixes (pas de scrolling) regroupés par phases où vous devrez trouver la solution pour continuer l’histoire. A chaque mort, vous recommencez la phase en cours et pour cela vous disposez d’un nombre de tentatives illimité, seul votre persévérance vous emmènera au bout.

Graphisme et audio
Sorti initialement en 1991 sur Amiga, Another World est innovant par son aspect graphique particulier qui donne ce petit cachet au jeu, le but premier étant le gain de place pour le support. Mais qui dit remake, dit haute définition. Vous avez donc la possibilité de jouer avec les graphismes d’origine (ainsi que l’audio) ou bien de profiter des textures ajoutées en fond ainsi que la disparition des gros vilains pixels. Étant nostalgique, j’ai voulu tenter l’aventure avec la version de 91, mais cette nouvelle mouture est nettement plus agréable pour les yeux et très bien faite. A chacun son choix, sachant qu’il est possible de passer d’une version à l’autre en pleine partie à la simple pression d’une touche.

Durée de vie
Comptez une quarantaine de minutes pour les meilleurs d’entre vous ou quelques heures pour les nouveaux qui découvrent le jeu et qui risquent de bloquer sur certains passages.
La durée de vie du jeu n’est pas son fort mais pour l’époque, il s’agissait plutôt de l’innovation.

Et les trophées ?
Pas de platine ici mais 13 trophées, il s’agit d’un petit jeu PSN comme on les aime. Aucune difficulté, les trophées sont liés à l’histoire et arriveront naturellement au cours du jeu.

La plupart des gens ayant eu une activité vidéo-ludique dans les années 90 auront forcément joué à ce jeu. Une aventure simple mais intéressante baignant dans une ambiance bien particulière.
Il s’agit d’un must have pour ceux désirant revivre les aventures de Lester autant que pour les nouveaux souhaitant découvrir ce jeu culte.