Je vous avais déjà parlé sur le blog de mes premières impressions sur Bioshock Infinite un peu avant sa sortie. Voici venue l’heure du test qui aura pris un peu de temps mais qui en aura valu la peine ! Un jeu qui a déjà et qui n’a pas fini de faire parler de lui 😉
Bioshock premier du nom était sorti en 2008 et avait déjà créé la (bonne) surprise dans le monde des FPS. Tandis que ce premier épisode se déroulait à Rapture dans un univers aquatique, ici, 5 ans plus tard, c’est tout l’inverse dans le 3ème opus Bioshock Infinite avec la ville aérienne de Columbia !
Développé par Irrational Games, édité par 2K Games, Bioshock Infinite se déroule en 1912 et vous incarnez l’agent Booker DeWitt, ancien détective.
Après avoir reçu un message des plus intrigants : « Bring us the girl, and wipe away the debt » ce dernier devra se rendre à Columbia pour récupérer une jeune fille tenue captive là-bas répondant au nom d’Elizabeth.
Mais évidemment, le parcours ne se passera pas aussi facilement qu’espéré pour DeWitt qui va devoir par la suite faire équipe avec Elizabeth pour échapper aux gardes de la ville qui en auront après eux.
Notre duo s’engagera ainsi dans un périple qui nous en apprendra plus sur Elizabeth, Columbia et leurs secrets.
Cool ou pas ?
Même pour moi qui ne suis pas un grand amateur de FPS à la base, Bioshock Infinite m’a captivé dès le début ! Pour moi un des grands atouts de la série, et c’est ce qui fait sa force, est définitivement son scénario pointu et prenant qui plonge le joueur en immersion avec ici des références (parfois un peu borderline) à l’histoire des Etats-Unis d’Amérique.
Au niveau du gameplay, pas de mauvaise surprise, on reste dans du FPS comme dans les 2 précédents Bioshock. La petite différence ici est que les espaces sont un peu plus ouverts et les combats contre les forces de l’ordre plus « classiques » mais beaucoup plus dynamiques. Nous avons donc ici une ambiance beaucoup moins terrifiante que celles des 2 précédents, la ville de Columbia haute en couleurs y étant sans doute pour beaucoup également.
Autres nouveautés, le système de vie qui ici se fait grâce à la prise de toniques (remplaçant le plasmide), moins nombreux mais compensés par l’apparition d’un bouclier rechargeable en parallèle de votre barre de vie. Vous pourrez améliorer votre équipement tout au long du jeu pour accroître vos capacités et vous faciliter les combats. Votre arme principale, que vous obtiendrez dès le début du jeu, sera le Sky-Hook, sorte de grappin qui vous permettra non seulement de taper sur les ennemis mais également de vous déplacer sur les rails de Columbia d’un point A à un point B.
Et évidemment le meilleur pour la fin : Elizabeth qui est un élément clé du jeu. Non seulement l’histoire tournera autour d’elle donc cette dernière sera importante côté scénario mais Elizabeth vous aidera litéralement pendant le jeu en vous envoyant par exemple vie et munitions lors de vos combats. Cet ajout d’ « élément » de jeu est sans doute la plus grosse nouveauté du titre.
Donc un Bioshock Infinite orienté action-aventure fidèle aux deux précédents sur certains point mais apportant quand même pas mal de nouveaux éléments, pour une expérience vraiment au top !
Durée de vie
3 niveaux de difficultés habituels sont proposés initialement.
En ce qui concerne la durée de vie du jeu, vous aurez de quoi faire. Il vous faudra une petite quinzaine d’heures si vous ne galérez pas trop pour terminer l’histoire mais beaucoup de surprises vous attendent par la suite pour prolonger encore plus l’expérience [no spoil]:)
Un de mes regrets (pour cracher un peu dans la soupe quand même) est que Columbia est grande, jolie et nous donne l’impression d’un monde ouvert mais au final les zones seront bien délimitées (avec chargements entre chaque). On aurait peut être aimé pouvoir se balader librement un peu partout avec son Sky-Hook 😉
Graphismes et son
Mes premières minutes sur Bioshock Infinite ont été de type « Waaaaah », « Oooooh ! », « Woooou » pour vous donner une idée. Ne passons pas par 4 chemins : OUI le jeu est très beau !
Mais cette beauté ne vient pas forcément de graphismes hors du commun mais plutôt du contenu et du niveau de détails qui rendent le jeu ultra réaliste. Columbia est colorée, rétro, animée et surtout hors du commun avec cette particularité de flotter dans les airs. Le travail artistique a vraiment été très très abouti pour la matérialiser dans le jeu.
Côté audio, la bande son n’a rien à envier à l’image avec des touches de musique classique. La bande son est d’ailleurs téléchargeable pour les joueurs ayant acheté la version Premium ou Ultimate Songbird du jeu.
Et le trophée platine ?
Avec un total de 51 trophées, Bioshock Infinite reste dans la catégorie des jeux « platinables ». Deux runs vous seront nécessaires avec un total de 25-30 heures environ pour obtenir le trophée platine.
Je m’y mettrai peut être si j’ai le courage 🙂 (mais surtout le temps ! )
Voilà, tout est dit : Bioshock Infinite est définitivement une des tueries de ce début d’année 2013 qui va être bien chargée. Irrational Games est revenu avec un titre gardant les bonnes bases qui ont fait le succès des épisodes précédents tout en innovant avec certains ajouts de gameplay et une ville de Columbia à couper le souffle. Un titre qu‘il faut avoir sans hésitation dans sa collection de jeux vidéo et qui justifie un achat rien que par le scénario aux petits oignons et sa fin des plus folles de l’histoire du jeu vidéo.
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
|
|
3 commentaires
Pas grand chose à rajouter même si je reviendrai sur le côté « moins effrayant » : il y a cette impression aussi de ne plus être cloisonné dans des espaces. Parfois, dans les précèdents BioShock, il y avait presque cette sensation de claustrophobie. Même si l’on regrettera le manque réelle d’espace, on respire déjà un peu plus à Columbia.
J’ai pris plaisir à lire la critique d’un jeu que j’ai adoré en cette année 2013. 🙂
Pingback: Un Autre Blog – [COLLECTOR] Guide Bioshock Infinite Limited Edition
Pingback: [UNBOXING] Press Kit Bioshock The Collection