Au Costa Rica, sachez qu’on ne fait pas que de se dorer la pilule sur des plages paradisiaques, on développe aussi des jeux vidéo ! Probablement lassé par les cocotiers et le sable fin, Green Lava Studios sort en 2012 Fenix Box sur Android, jeu de plateforme minimaliste où le joueur possède un cube qui doit être amené à un autre point sur l’écran, tout en évitant de multiples obstacles.
Le petit studio décide alors de se baser là-dessus pour sortir Fenix Furia en 2014 sur PC, le cube étant remplacé par une petite créature un peu plus attachante, le tout mêlant des références non dissimulées à Super Meat Boy, Sonic et au dessin animé Swat Cats des 90’s. 2 ans plus tard et réconforté par des retours assez corrects des joueurs, le studio sort le jeu sur Mac, PS4 et XBox One.
Donc, pâle copie du cultissime Super Meat Boy ou Fenix Furia apporte-t-il vraiment un plus à ce genre très exigeant, tant pour les développeurs que pour les joueurs ?
Difficile donc de dissocier Fenix Furia de Super Meat Boy mais nous allons nous arrêter au fait qu’il soit tous deux un plateformer Die and Retry destiné à une certaine niche de joueurs qui aiment se faire mal.
Et pour que le jeu soit réussi, il faut un gameplay aux petits oignons. Dans ce domaine-là, difficile de dépasser le maître qu’est Super Meat Boy ! Cependant, Fenix Furia s’en sort très bien puisqu’au-delà de proposer une prise en main très rapide et agréable, les développeurs ont intégré un saut à la Flappy Bird qui permettra de se déplacer sur la map en « volant » et un dash avant pour faire avancer très rapidement Fenix, très énervé par la destruction de son village par Oktarus. De plus, certaines maps proposeront même une petite réflexion pour arriver au point de destination puisque certains niveaux comprennent des téléporteurs qui permettront au joueur de trouver le meilleur chemin (le plus simple en général du coup ^^) pour passer au niveau suivant.
Ajoutez au challenge un petit cookie à récupérer dans chaque niveau qui vous donnera des recettes de cookies (normal !), des niveaux accessibles uniquement en atteignant un point précis sur la map en un certain laps de temps, des petits jeux old school à débloquer au fur et à mesure et vous avez un Fenix Furia qui ne mange pas de pain à la base mais qui s’avère être assez complet niveau gameplay et difficulté pour satisfaire le joueur pendant plusieurs heures. Cette dernière version de Fenix Furia sortie sur consoles a également permis aux développeurs de Green Lava Studios de proposer un mode multijoueurs local qui peut être assez fun un long dimanche pluvieux comme il en existe tant à Paris par exemple.
Coté direction artistique, comme je le disais plus haut, les développeurs semblent s’être inspiré du dessin animé des années 90 Swat Cats puisqu’on retrouve des petites scénettes entre chaque monde pour le côté un peu cartoonesque de Fenix Furia. Les musiques par contre, sont sans grande inspiration et ne nous accrochent pas, à tel point qu’on ne les entend plus au bout de quelques minutes. Dommage pour un jeu qui propose tout de même 180 niveaux, même si chacun d’eux se termine en quelques secondes… pour les plus simples.
Question trophées, c’est simple, il vous faudra tout récupérer, les cookies, les étoiles (qui sont déblocables en terminant le niveau dans un temps précis) en mode « facile », « challenge » et « god » et mourir 10 000 fois par exemple, ce qui sera assez simple 🙂 Voici la liste pour les intéressé(e)s.
| J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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Pour résumer, étant personnellement assez frileux concernant ce type de jeu par peur d’avoir un gameplay bancal, ce petit Fenix Furia est une bonne surprise puisque les petits ajouts (sauts, dash, portails de téléportation,…) sont pensés intelligemment et le titre n’en est que plus accrocheur, bien que la difficulté soit parfois inégale. Actuellement à 14,99€ pour PS4 et XBox One, bien qu’il ne soit pas parfait, il ne faut donc pas hésiter à vous plonger dedans, pour peu que vous aimiez le challenge et les recettes de cookies !
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Note Globale
