Aujourd’hui un nouveau test sur le blog et pas des moindres puisqu’il s’agit d’un titre qui a été très attendu par les joueurs : Batman Arkham Knight. Une série qui n’avait pas déçu jusqu’à présent. Est-ce que Rocksteady a réussi à nous faire un triplé gagnant ? C’est ce que nous allons voir avec le test du titre sur PS4 !
Pour ceux qui n’avaient pas suivi, Batman: Arkham Knight est le troisième et dernier volet de la trilogie “Batman Arkham” après Arkham Asylum puis Arkham City sur ancienne génération de consoles puis ce dernier épisode sur génération actuelle.
Et qui dit dernière génération de consoles dit plus de puissance et qui dit plus de puissance dit forcément plus de possibilités. Vous allez voir que les studios Rocksteady nous ont préparé plein de nouveautés avec en tête d’affiche la très badass Batmobile qui a beaucoup fait parler d’elle.
Evidemment, ce n’est pas tout, et nous allons voir ceci plus en détails.
Cool ou pas ?
Pour le début de l’histoire, pas de surprise, cette dernière reprend juste après la fin des événements d’Arkham City, [SPOILER] à savoir après la mort du Joker. [/SPOILER]
La paix est donc revenue sur Gotham City et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes… NOOOOOOOOT !
Evidemment il fallait qu’un méchant fasse son apparition sinon ça ne serait pas drôle (et aussi parce qu’on aurait rien à faire dans cette énorme map) et c’est ici l’Épouvantail (Scarecrow en VO) qui sera le méchant du jeu et menacera d’infecter toute la ville avec son gaz. LE méchant du jeu ? Pas tout à fait… Il sera accompagné d’un autre villain, et pas des moindres puisqu’il s’agit du fameux Arkham Knight, un personnage mystérieux créé exclusivement pour le titre (d’où le nom du jeu). Un réel némésis de Batman, le connaissant dans les moindres détails, qui vous donnera donc pas mal de fil à retordre. Voilà grosso modo pour l’histoire principale.
Bien sûr Batman AK est truffé de quêtes annexes et d’histoires secondaires impliquant d’autres méchants comme Nigma (Riddler) ou le Pingoin. D’autres super héros seront aussi de la partie comme Catwoman, Robin ou Nightwing. En parlant de ces derniers nous avons d’ailleurs affaire à certaines scènes de fight en duo où vous pourrez réaliser des combos de folie, assez simple à placer mais très jouissifs. J’ai d’ailleurs regretté de ne pas en avoir eu plus dans le jeu… mais bon, le gameplay de notre bon vieux Batou reste toujours aussi bon en solo et très technique comme dans les épisodes précédents, donc nous n’avons pas à nous plaindre.
Passons maintenant à la Batmobile ! Comme je vous le disais on en a beaucoup parlé et d’ailleurs David Hego nous avouait pendant sa masterclass que son développement a été colossal. Et il ne faudra pas jouer bien longtemps pour la voir débarquer. Pour ma part je suis un peu mitigé… D’un côté c’est un grand oui : le gameplay est kiffant, le mode assault est ultra bien pensé, les déplacements latéraux, les esquives, les upgrades, bref la Batmobile est super bien finie et super cool à piloter. Mais d’un autre côté, on sent que pour amortir son développement, on a voulu nous la mettre de partout dans le jeu, à tel point que les fights contre les différents tanks deviennent vraiment « boring » sur la fin. Alors oui, j’ai adoré la Batmobile, mais au fur et à mesure je me demandais si je ne jouais pas à Batmobile : Arkham Knight…
Enfin dernier point sur lequel de gros efforts ont été faits : les upgrades. Vous pourrez absolument TOUT améliorer dans le système de jeu, que ce soit les compétences de Batou, son matos, la Batmobile ou encore les accessoires de cette dernière. Tout cela se fait via des arbres de compétence upgradables, avec un système classique de niveaux et de crédits à dépenser. Un mécanisme bien pensé oui, mais peut être un chouilla trop complexe et où il est facile de se perdre.
Graphisme et audio
Si il y a bien un point qui ne m’a pas déçu sur Arkham Knight c’est bien la partie graphique. Mes attentes étaient hautes, mais le rendu l’est tout autant ! Une ville à couper le souffle, avec des détails ultra bien finis, rien à redire. Même bilan pour Batman et sa Batmobile dont le niveau de détails et des animations sont encore une fois ultra bien peaufinés. On en prend plein les yeux et c’est cela que l’on désire !
Côté audio, très bon bilan aussi, même la VF est très honnête et ne m’a pas embêté plus que ça (à part pour le nom des personnages parfois mais bon…)
L’ambiance est bien retranscrite, l‘immersion dans la très dark Gotham City est bien là, on ne peut dire que chapeau bas à la direction artistique.
Durée de vie
Encore un gros point fort de Batman AK : sa durée de vie. Une quête principale plus qu’honnête en terme de durée mais surtout comme d’habitude une tonne de quêtes annexes qui vous donneront des heures et des heures de jeux. Toutes les quêtes, que ce soit les principales ou secondaires seront, une fois accessibles, sont d’ailleurs jouables dans n’importe quel ordre. Pour ma part, j’ai cependant trouvé les missions du Riddler un peu trop nombreuses et limite lassantes sur la fin, avec près de 250 puzzles à résoudre!
Bref, ne crachons pas dans la soupe : vous aurez de quoi jouer, et ça c’est le plus important, sans parler évidemment des multiples DLC qui viennent s’ajouter à tout ceci si par hasard vous seriez en manque 😉
Et le trophée platine ?
Batman Arkham Knight possède bien évidemment un platine, avec un total de 65 trophées (hors DLC) à débloquer.
Mais évidemment la route du platine ne sera pas de tout repos, et si certains popperont naturellement dans l’histoire, d’autres vous demanderont pas mal d’efforts. Parmi les plus challenging : résoudre tous les puzzle du Riddler, réaliser tous les défis AR en 3 étoiles ou encore finir une seconde fois le jeu en New Story + (en niveau de difficulté Knightmare donc…) Pour ma part la bonne nouvelle est qu’il n’y a pas de trophée online sur Arkham Knight, quelque chose d’assez rare (trop ?) pour être précisé ! Un platine ne figurant donc pas forcément parmi les plus durs, mais qui est surtout long, estimé à environ 50-60 heures de jeu.
Batman: Arkham Knight est donc tout simplement le titre incontournable de PS4 pour ma part, sous réserve de ne pas être allergique à l’univers du chevalier noir. Un direction artistique aux petits oignons, un gameplay toujours aussi jouissif avec une belle liste de nouveautés bien travaillées comme la Batmobile qui, même si elle peut paraître trop omniprésente, ne pourra être qu’applaudie dans sa réalisation.
Attendons encore un peu les prochaines sorties, mais pour ma part le Game Of The Year est peut être déjà bien là 🙂
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