[TEST] The Elder Scrolls Online Tamriel Unlimited sur PS4

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The Elder Scrolls, c’est une grande histoire d’aventure et d’exploration que nombre d’entre vous doivent déjà connaître. Depuis le premier opus (Daggerfall) sorti en 1994, le jeu n’a cessé de connaître de grands succès notamment avec Morrowind, Oblivion ou bien encore Skyrim, plus récemment. Ainsi d’un RPG Action basé dans une région, le jeu a encore évolué pour devenir un MMO RPG sans frontière sur le continent de Tamriel. Voyons donc ensemble, ce que ESO (comme j’aime à l’appeler) à dans le ventre.

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Déjà sorti en 2014 sur PC, The Elder Scrolls : Tamriel Unlimited a aussi débarqué en juin sur console. Si sur la version PC, il n’y besoin d’aucun abonnement, sur la version console, il faudra s’assurer d’être abonné au PS Plus ou au Xbox Live Gold, pour pouvoir jouer. En combinant les grands principes d’un MMORPG avec l’ADN de l’univers Elder Scrolls, ESO nous plonge 1000 ans avant les évènements de Skyrim, alors que le prince daedrique Molag Bal sème destruction et mort sur son passage. Tandis que le Mal voit son avènement arrivé à Tamriel, notre personnage (amnésique, comme c’est étonnant!) se réveille au fin fond d’une prison lugubre. Toutefois, pas besoin d’avoir suivi des cours d’histoire sur Elder Scrolls, car même si le jeu emprunte l’univers, l’histoire est sans relation avec les précédentes licences. Un bon point donc pour les nouveaux joueurs qui voudraient se lancer dans l’aventure.

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Cool ou pas ?
C’est totalement subjectif, mais oui, carrément cool ! D’une part grâce à l’univers très complet qu’on peut découvrir grâce à l’exploration et aux différentes quêtes, et d’autre part grâce au côté « aventure » dans son aspect le plus large. On peut faire plein de choses dans ce jeu au-delà de l’habituel chasse au XP. Récolter, crafter, cuisiner, pêcher, crocheter, confectionner des armures, se lancer dans l’alchimie… les possibilités sont très nombreuses et des plus utiles. Surtout que les équipements coûtent chers et qu’on ne gagne pas de l’or à la pelle.

Le fait de pouvoir créer un personnage sur mesure rend l’expérience de jeu agréable. Lors de la conception de notre héros, il faudra choisir son peuple et donc l’alliance qui va de pair. Elles sont trois en tout : l’Alliance de Daguefilante (pour les Brétons, les Orcs et les Rougegardes), le Domaine Aldmeri (pour les Hauts Elfes, les Khajiits et les Elfes des Bois) et en dernier le Pacte de Coeurébène (pour les Nordiques, les Elfes Noirs et les Argoniens). Votre choix déterminera la région dans laquelle vous commencerez votre aventure.

Le monde est vaste et plein de surprises, on ressent bien le côté MMO et il n’y aura aucun soucis pour trouver du monde avec qui faire certaines quêtes (les repops sont d’ailleurs assez rapides) et avec qui intéragir. Par contre, vous pourrez également sans problème découvrir la majorité du jeu en solo. Point négatif ou pas, personnellement, je n’ai pas trouvé ça dérangeant sur console (sur PC peut-être un peu plus).

Côté gameplay, la prise en main est aisée et l’XP monte assez rapidement (à condition de faire les bonnes quêtes). A chaque montée de niveau, on reçoit 1 point d’attribut et 1 point de compétence. Le premier sera attribuer soit à la Santé, à la Vigueur ou à la Magie, tandis que l’autre servira à acquérir une compétence spécifique. A savoir également que les choix sont totalement libres quant aux compétences. Un Mage pourra se spécialiser en armes lourdes et porter une cotte, puisque tout dépendra de la direction que vous voudrez lui donner dans le jeu. En gros, c’est une liberté non-négligeable que j’aime beaucoup.

J’aurais bien aimé vous parler du mode PvP, mais malheureusement, je ne m’y suis pas encore frotté (parce que je n’aime pas ça !!!), surtout parce que je manquais de temps. Par contre, j’ai rejoins une guilde. YEAH !!!

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Graphisme et audio
Les précédents jeux nous ont déjà habitués à une bande son originale, marquant les esprits et les mémoires. C’est un cocktail qui fonctionne et ESO emprunte le même. Les musiques sont donc toujours aussi belles et on y retrouve comme d’habitude une petite touche du main theme. Côté graphisme par contre, rien de bien transcendant. On s’attendrait même à mieux. Certes, la partie « Création de personnage » est plutôt complet et offre de nombreuses options, dont certaines un peu bugées il faut l’admettre, mais le rendu final n’a rien d’époustouflant. Le monde quant à lui, est également joli, mais Skyrim nous a habitué à mieux.

Durée de vie
Vaste jeu qu’est ESO et évidemment, je suis bien loin de l’avoir terminé. Comme tout bon MMORPG qui se respecte, il y a l’embarras du choix quant au nombre de quêtes disponibles. Il suffit de vous balader à travers Tamriel et votre journal de quête ne cessera de grossir. On parle d’environ 100 à 150h de jeu pour passer Lvl 50 (le niveau max) sans rusher, voir 60h si vous êtes du genre rapide. Certains apprécieront l’importance du côté PvE du jeu et prendront leur temps, d’autres trouveront que la montée dans les hauts niveaux est trop vite atteinte. Pour ma part, je savoure et j’y prends grand plaisir.

Et le trophée platine ?
Avec un total de 46 trophées, ESO promet de TRÈS longues heures (au minimum 500h !) d’insomnie pour obtenir le fameux Trophée Platine. Il vous faudra beaucoup d’investissement et de patience, car entre le craft, l’exploration, le PvP, les myriades de quêtes, devenir Loup-Garou, Vampire et j’en passe… Moi je vous le dis, on est pas sorti de l’auberge. Mais gardez le sourire, l’avantage c’est qu’aucun trophée n’est missable (en même temps, il faut TOUT faire pour obtenir le Platine donc bon) et que c’est faisable avec un seul personnage. Perso, je passe mon tour !

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Un bon jeu, malgré quelques petits accrochages. J’avoue que j’ai du attendre deux jours avant de pouvoir y jouer, notamment à cause de la maj de 15Go à télécharger. Autant vous dire que ma connexion wifi n’a pas apprécié. De plus, une fois en jeu, j’ai rencontré beaucoup trop de lags. Faut peut-être au lancement du jeu, car maintenant c’est mieux…et encore ça dépend des zones de jeu. Toutefois, si on aime l’univers de The Elder Scrolls, impossible de ne pas craquer.

 

 J’ai aimé  J’ai moins aimé
  • Respect de l’univers
  • Personnage fait sur mesure
  • Monde gigantesque à explorer
  • Une quantité affolante de quêtes…
  • Très belle bande son
  • Installation interminable (15Go de MaJ !!) et espace dédié énorme sur la console
  • Certains lag et de fréquentes déconnexion au serveur
  • Un côté MMO qui n’en a que le nom
  • …mais un journal parfois peu clair
  • Coût des montures exorbitant (je crois que je suis destinée à parcourir Tamriel à pied)

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