Quand Media Molecule mettent les mains sur des titres PlayStation, ça fait en général de belles petites pépites vidéo-ludiques. Après la série des LittleBigPlanet puis le titre Tearaway, nous attendions tous le grand retour du studio britannique. Il aura fallu de loooongues années pour enfin voir Dreams chez nous, sorti depuis le 14 février 2020 en exclusivité sur PS4. Mais est-ce que l’attente en valait la peine ?
Et oui, la sortie de Dreams n’a pas été des plus simples, avouons-le. D’abord annoncé pour la première fois en 2015 lors de l’E3, il aura fallu attendre quasiment 5 ans pour en voir finalement la couleur les couleurs. Plus qu’un jeu, un vrai concept entre l’expérience, le bac à sable, la création et évidemment le jeu-vidéo à proprement parler. Un véritable cocktail vidéo-ludique qui, sur le papier, offre d’infinies possibilités aussi bien aux joueurs qu’aux créateurs. Rentrons maintenant plus dans les détails avec bien sûr mon avis !
Pour ma part , impossible de passer à côté d’un titre de Media Molecule. Super fan des LittleBigPlanet puis plus tard du jeu Tearaway sorti initialement sur PS Vita et porté sur PS4 avec Tearaway Unfolded, j’avais évidemment de grosses attentes pour Dreams.
Le problème est qu’avant la sortie du jeu, impossible de savoir à quoi m’attendre, ni de quel type de jeu il s’agit. La raison : c’est qu’il n’y a pas vraiment de type. Autant de styles de jeu, que de gameplays que de créations possibles sont disponibles dans Dreams, donc au final… une infinité. Si LittleBigPlanet permettait à l’époque aux joueurs de créer leurs niveaux via un éditeur plutôt complet (et d’ailleurs utilisé pour le jeu lui-même), Dreams pousse la barre encore plus haut en proposant non pas de faire des niveaux, mais carrément des jeux ! Jeux de plateforme, jeux de rythmes, shoot’em up, courses, walking simulators… la seule limite est probablement l’imagination des créateurs.
Basé sur un vrai système de partage communautaire vous pourrez donc jouer à vos propres créations ou bien à celles des créateurs du monde entier… et bien évidemment à celles proposées par Media Molecule. Un rapide « mode histoire » (créer par le studio via l’éditeur de niveau de Dreams) est proposé avec le niveau Rêve d’Art permettant ainsi, à travers une jolie expérience pleine de couleurs, de musique et de poésie, de voir les possibilités de créations offertes par le jeu.
Même si j’ai passé un super moment sur ce niveau, le problème c’est qu’après ça… et bien c’est un peu la pêche aux mini-jeux. Pas créateur pour un sou, j’ai quand même regardé par curiosité ce qu’il est possible de faire via l’éditeur de niveau (très très quali), mais soyons honnête, je me suis très vite redirigé vers les jeux de la communauté du « Dreamiverse ». Parmi tous les niveaux disponibles, allant des plus foireux aux plus peaufinés, j’ai vraiment été surpris par les créations de certains et les possibilités que laissait le jeu.
Clairement, c’est assez unique de voir ce type de jeu vidéo sur une console. Dreams n’est comparable à aucun autre titre. Mais malheureusement Dreams s’éloigne justement à mon sens d’un jeu vidéo, en tout cas du jeu que j’attendais. Même si des centaines de niveaux sont dispo, le manque d’un univers propre, de personnages auxquels s’attacher (comme on l’avait vu sur LBP avec Sackboy et sur Tearaway et Iota/Atoi) ou d’un scénario / fil conducteur m’ont fait vite oublier ce titre qui pourtant possède un vrai potentiel.
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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Dreams, malgré son énorme contenu via la communauté et ses infinies possibilités via l'éditeur de niveaux, n'a malheureusement pas réussi à m'emporter avec lui. Peut-être que ce n'était pas le jeu que j'attendais, peut-être que Media Molecule sont partis trop loin dans le concept du jeu bac à sable. En tout cas je ne peux que saluer le résultat, du jamais vu à ce jour sur console en terme de possibilités et qui saura plaire à tous les créateurs en herbe 😉
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NOTE GLOBALE
Un commentaire
Bonjour, vous aller parler que l’annonce de la PS5 est repoussé ?