Comme je vous en parlais récemment sur le blog, pas mal de petits jeux PS4 sont arrivés récemment pour notre PSVR. Je vous parle aujourd’hui de The Inpatient que j’ai fini il y a peu, développé par le studio Supermassive Games. Si vous avez le coeur bien accroché, le test c’est par ici.
Si vous avez aimé Until Dawn, que vous possédez le casque PlayStation VR et que vous avez quelques euros sur votre compte PSN (sinon : carte PlayStation Network dispo par ici ^^) alors vous avez peut-être déjà hésité à craquer pour cette nouvelle aventure. Voici le speech : Nous nous retrouvons 60 ans avant les événements d’Until Dawn mais cette fois-ci dans un sanatorium, sans vraiment savoir pourquoi. Se jouant ainsi à la première personne en isolement complet via le PSVR, vous devrez affronter vos peurs, découvrir le pourquoi du comment et faire la connaissance de personnes plus ou moins amicales…
Après un Until Dawn que j’avais beaucoup aimé mais un Hidden Agenda (jeu PlayLink) vraiment en dessous, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec The Inpatient. Et autant vous le dire d’office, si l’univers du premier titre est bien respecté via quelques clins d’oeil, cela s’arrêtera là pour ce prequel qui n’aura que seul point commun l’atmosphère pesante et les scare jumps.
Toute l’histoire ou presque se déroule dans les bâtiments du sanatorium de Blackwood Pines, un hôpital psychiatrique ou vous comprendrez très vite qu’il se trame des expériences pas très catholiques. Et via certains flashbacks, dialogues avec les personnages ou votre propre petite enquêtes dans les locaux, vous essayez de recoller les morceaux tout au long du jeu. Je ne vous spoilerai pas plus l’intrigue et vous laisse découvrir tout cela par vous-même si vous décidez de vous lancer dedans 🙂
Mais parlons du jeu en lui-même qui est un vrai survival horror. Si Until Dawn m’avait fait sursauter à quelques reprises, autant vous dire que le fait d’être isolé dans un casque VR amplifie grandement l’effet flippant et que, de l’extérieur, je ne devais sûrement pas être au top de mon charisme une fois dans le jeu… Donc oui : la sauce prend très vite à ce niveau là et le jeu fait bien le job (si on peut dire cela).
Malheureusement, si le titre démarre assez fort, j’ai trouvé que l’intensité redescendait petit à petit en deuxième partie du jeu. Et même si l’intrigue m’a tenu un minimum en haleine, elle ne m’a pas accroché plus que ça, dû à un côté assez répétitif et un final pas vraiment transcendant. Dommage que le scénario n’ait pas été plus poussé, d’autant plus qu’il ne vous faudra que 2 petites heures pour en venir à bout.
En revanche, la mécanique de gameplay avec casque et paire de PS Moves (jouable aussi à la DualShock) fonctionne parfaitement bien, et le système de dialogues / choix par pointage à gauche ou droite des personnages devient très vite instinctif. Vos choix auront évidemment ici aussi un impact plus ou moins direct sur les événements ! Quant à la direction artistique, si le jeu ne brille pas forcément par ses graphismes, il joue a fond la carte de l’ambiance comme son prédécesseur via les décors et les musiques.
J’ai aimé | J’ai moins aimé |
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Bilan donc très mitigé pour The Inpatient qui reste une très bonne expérience PSVR mais qui fait défaut d'une intrigue et de personnages qui ne m'ont pas plus marqué que cela. Attendez peut-être une bonne promo pour tenter cette aventure qui joue cependant bien la carte de l'horreur en VR avec une mécanique bien huilée.
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