De retour dans un 5ème épisode, Jack Sparrow et toute sa clique sillonnent à nouveau les mers des Caraïbes pour une nouvelle aventure épique ! Après une première trilogie de qualité et un quatrième épisode « en dessous », est-ce que ce dernier a su m’embarquer avec lui ?
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar est donc le 5ème volet de la saga. Nous retrouvons évidemment notre bon vieux Jack Sparrow interprété par l’emblématique Johnny Depp, mais aussi pas mal de visages connus des épisodes précédents… avec même quelques belles surprises !
Mais en réalité le vrai héros du film ici, c’est le jeune Henry Turner (interprété par Brenton Thwaites) qui a pour but de briser la malédiction de son père… Will Turner. Et pour cela, il va partir à la recherche du légendaire Trident de Poséidon. Malheureusement il ne sera pas seul sur le coup puisque le capitaine Sparrow lui aussi le convoite, ce qui amènera évidemment ces 2 personnages à se rencontrer pour le meilleur et pour le pire, ainsi que la belle aventurière et astronome Carina Smyth (interprétée par Kaya Scodelario). Et puisque ce ne serait pas drôle sans un peu de piment, un vieil ennemi, Salazar (Javier Bardem), va refaire surface du Triangle du Diable avec son équipage fantôme pour se venger de Jack Sparrow et de sa bande…
Si Johnny Depp, devenu boring au fil des épisodes, et le jeune Brenton Thwaites et son manque de charisme ne m’ont clairement pas convaincu, il faut quand même saluer les très belles performances de Javier Bardem et Geoffrey Rush qui remontent énormément le niveau. Je ne peux évidemment pas rester de marbre devant le combo badass / charme de la belle Kaya Scodelario. Le scénario, quant à lui, reste malheureusement assez convenu et ne proposera que très peu de rebondissements durant tout le film qui souffre de quelques longueurs.
Et au-delà du fan service, très présent heureusement, nous retrouvons évidemment ce qui fait la force de la saga depuis le début, à savoir une direction artistique plus épique que jamais avec une photo très belle dans les batailles navales et des musiques toujours aussi prenantes. Rien à redire de ce côté là, et le fait de le voir au cinéma est, pour sûr, un atout.
J’aurais sûrement aimé que Jack Sparrow, personnage évidemment central et mis en avant dans chaque film, se soit renouvelé un peu plus et nous surprenne là où finalement, nous restons sur du Jack Sparrow faisant du Jack Sparrow. Cela fonctionnait très bien dans les premiers épisodes, mais 14 ans plus tard (déjà), le personnage s’essouffle grandement.
Je reste donc sur ma faim, et je ne recommanderais clairement ce 5ème Pirates des Caraïbes que si vous êtes un grand fan de la saga et de l’univers.
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar, au cinéma à partir du 24 mai 2017
Merci à Disney France et Heaven pour l’invitation à la projection en avant-première