La semaine dernière, Bethesda conviait quelques chanceux dans leurs bureaux parisiens, pour mettre les mains sur leur prochain titre, Prey, développé par Arkane Studios. J’ai eu la chance d’en faire partie, et je vous donne donc mes premières impressions toutes fraîches sur le jeu.
La version présentée nous permettait de jouer le début du jeu, pendant un peu moins de 2h. Nous nous mettons donc dans la peau du protagoniste, Morgan Yu, ou de la protagoniste selon le premier choix qu’il vous est demandé de faire quant au sexe de votre héros. Bienvenue donc à Mlle Morgan Yu pour ma part !
L’action se déroule à la première personne, en 2032, dans un futur alternatif à bord de la station spatiale Talos I. Cette dernière, bien que très accueillante, ne le restera que très peu de temps car des twists scénaristiques vont survenir très rapidement dans l’histoire, et tout va s’enchaîner très vite.
Sans trop de spoilers, vous allez être confronté à une menace alien, rapides, furtifs et agressifs, mais heureusement vous aurez de quoi vous défendre. Evidemment vous aurez des armes, du farming, mais pas seulement. La démo proposée nous permettait de découvrir l’arbre de compétence, que l’on peut développer grâce aux neuromods obtenables en cours de jeu. Vous pourrez ensuite, en vous « piquant » le globe oculaire avec ces sortes de pistolet-seringues, obtenir de nouvelles compétences telles que des techniques pour le combat, le hacking et même… des pouvoirs aliens (on ne pouvait malheureusement pas tester ces derniers dans cette preview). Un système d’upgrade à première vue bien goupillé, riche et intéressant.
Au niveau du style de jeu, ce FPS nous fait alterner entre puzzles et combats, dans un open world qui nous est offert dans cette énorme station spatiale. Oubliez donc la linéarité et à vous de choisir les chemins et techniques les plus adaptés pour arriver à vos objectifs principaux ou secondaires. Inutile de préciser qu’on retrouve ici bien la touche Arkane, et beaucoup de similitudes avec Dishonored 2.
Pour ce qui est de la direction artistique, c’est aussi la bonne surprise. Tout d’abord la musique du jeu, totalement validée pour ma part, avec des touches électroniques à la Tron et mystérieuses à la Stranger Things. Bref, je suis fan ! Côté graphismes, le Cry Engine utilisé pour le moteur fait bien son job et nous fourni un rendu propre, avec des beaux effets de lumière sublimant le tout.
Les décors quant à eux ont été également peaufinés et travaillés, avec encore ici la « Arkane touch » dans le soucis du détail et de la cohérence de l’univers créé. J’ai passé plusieurs minutes à juste observer des fournitures de bureaux, des décors ou admirer les énormes baies vitrées donnant sur l’infini espace (et ceci évitait surtout de me faire chopper par des aliens coriaces… aheum… :))
Bilan : un vrai plaisir de jeu pendant près de 2h. Même s’il reste encore beaucoup d’éléments non vus dans cette preview et énormément de choses à découvrir, Prey s’annonce comme un space-opera très prometteur, et il me tarde d’être en mai pour en découvrir plus sur le jeu, son univers et son histoire. Wait and see !
Prey sortira le 5 mai 2017 sur PS4, Xbox One et PC (précommandes disponibles ici)