Et si on s’attaquait au test de ce qui devait être, rappelons le, le best du line up de la PS4 ? Le jeu vitrine qui devait en mettre plein la vue pour finir de convaincre les indécis de passer du côté obscure de la “next-gen”. C’est à l’éditeur Guerilla que Sony a confié cette lourde tâche grâce à une licence qui a déjà fait ses preuves, j’ai nommé : Killzone. Il nous revient donc dans son costume “HD” baptisé Killzone : Shadow Fall. Alors la vitrine ? Plutôt Galeries Lafayette ou Monsieur Bricolage ?
Tout d’abord, je dois avouer que je ne suis pas un grand fan de ce genre de jeu et que la licence Killzone, avant ça, et bien je ne la connaissais que de nom. Un inconvénient pour ce test me direz-vous car j’ai du me documenter un peu mais un grand avantage car je pars vierge de toutes expériences aussi bien sur le gameplay, que sur l’histoire.
Pour les novices (comme moi 😉 ), Killzone est un FPS apparu pour la première fois en 2004 sur PS2. Comme c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure confiture la recette ne change pas. On a juste ajouté quelques colorants et changé l’emballage. Pour cette version, nous voici projetés 30 ans en avant dans la peau de Lucas, jeune Shadow Marshal de l’ISA, qui va devoir tenter de ramener la paix dans cette nouvelle planète partagée entre les Helghasts et les Vektans.
Cool ou pas ?
Cette version ne déroge donc pas à la règle en nous proposant une campagne solo et un mode multijoueur qui vous permet d’affronter des joueurs du monde entier. Pour commencer, concentrons nous sur la campagne.
Comme je le disais juste au dessus, vous incarnez Lucas Kellan. Choisi pour rétablir la paix, vous allez enchaîner les missions ordonnées par son supérieur et mentor : Thomas Sinclair. Vos missions vont vous ammener dans des lieux très diversifiés. Le futur, ça a du bon, vous serez donc accompagnés, tout au long de votre périple, par un drône bien pratique à qui vous allez donner des ordres grâce au pavé tactile de la nouvelle DualSock 4. Ce petit allié, une fois maîtrisé, vous sera fort utile et deviendra même vite indispensable.
L’histoire ne ferait pas un bon blockbuster au cinéma mais elle se tient plutôt bien. Cependant, malgré des niveaux plus ouverts permettant un poil de stratégie d’attaque, le jeu reste assez linéaire et sans grandes surprises, même si on notera l’effort sur certains passages qui vous changeront un peu du “boum boum”. Dans cette campagne, ce qui m’a le plus frustré c’est le niveau de difficulté aléatoire entre les missions qui vous fait enchaîner les phases de jeu désertes avec des phases de jeu peuplées d’ennemis prêts à vous faire la peau.
Concernant le mode mutli, un bon choix d’épreuves est au rendez vous. Le warzone sera sans doute votre ami le plus cher, vous proposant une succession d’épreuves qui ont fait leur marque dans le monde du online (deathmatch, capture de base etc..). Je ne m’étendrai pas trop sur ce mode pour une seule bonne raison, je suis d’un niveau qui frôle le ridicule. Du coup en tant que novice, j’ai mis un peu de temps à décrypter le menu un peu brouillon de ce mode et j’ai fait le tour vite fait pour les besoins de ce test mais sans trop m’y attarder.
Graphisme et audio
Nous voilà dans le vif du sujet car une vitrine de console next-gen se doit de montrer les capacités de la console. Sur ce point, pas de doute, cet épisode PS4 est magnifique. Là on joue dans la cour des grands, les textures et les effets de lumière sont bluffants et le tout se joue dans une fluidité agréable. Les temps de chargements sont quasi nuls car habilement dissimulés derrrière des cinématiques. C’est d’ailleurs après un gaming live sur ce jeu, que j’ai décidé de passer le cap de la “next-gen” afin de pouvoir apprécier dans mon salon le fameux 1080p.
Niveau ambiance, rien à redire, chaque univers vous plongera dans vos missions même si il faut le redire, le réalisme et les graphismes y seront pour beaucoup.
Durée de vie
Pour la campagne solo, comptez une bonne dizaine d’heures pour en voir le bout. Après, à la manière d’un Call Of Duty ou d’un Battefield 4, ce genre de jeu prolonge sa durée de vie grâce à son mode multi. Mode qui, rappelons le, devra vous faire passer par la case “banque” sur PS4 car il nécessite un compte PS Plus, merci qui ?
Cependant vous pourrez toujours vous faire votre avis grâce au mois offert avec votre précieuse console 😉 (et sans oublier tous les avantages qui viennent avec le PS+)
Et le trophée platine ?
Ce titre comporte 33 trophées dont une bonne partie en multi. Même si beaucoup s’obtiennent avec le mode campagne, accrochez-vous pour obtenir le platine car vous ne serez pas tout seul dans le mode online où beaucoup de gamers ont déjà un sacré level.
A la manière d’un GTA, je pense que j’aurais une admiration éternelle pour les personnes obtenant le fameux « tidu » de platine 😉
En résumé, Guerilla à largement rempli sa part du contrat en offrant à la PS4 une magnifique vitrine de lancement. Clairement, il est quasiment obligatoire de l’avoir, juste pour apprécier ce que peut nous apporter la nouvelle console de Sony. Après, ne nous voilons pas la face, il ne sert que de vitrine graphique et technique car à côté de ça le titre n’a rien d’exceptionnel et il n’apporte rien de significatif dans le monde du FPS.
Il faut donc prendre ma note comme une moyenne entre une grosse claque graphique qui mérite un bon 9/10 et un jeu qui ne révolutionne pas le genre mais qui n’est pas non plus complètement aberrant.
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2 commentaires
Salut. Je ne suis pas tout à fait fan de ce genre de jeu, mais j’aime bien ton bilan. Je suis tenté de le tester, quand tu dis « qu’il est quasiment obligatoire de l’avoir, juste pour apprécier ce que peut nous apporter la nouvelle console de Sony. » Je t’en donnerai des nouvelles. Au revoir !
Merci pour ton commentaire. Comme toi, je ne voulais pas forcément l’acheter mais au final il est tellement beau, tu vas te régaler !! La ps4 va nous donner de belles pépites et pas plus tard que le 21 mars avec le très attendu inFamous Second Son qui risque d’être un des best de cette année.