Ce troisième volet de la famille des “Witcher” des danois CDProjekt, portant le doux sous-titre de “Wild Hunt”, vous fait vivre en vue à la troisième personne, la suite des aventures de Geralt de Riv, dont le métier de “Sorceleur” consiste à dérouiller monstres, démons, sorcières et autres rejetons de l’enfer, aussi bien à l’arme blanche qu’à l’aide de la magie, tout ceci après les avoir habilement traqués en fin limier qu’il est.
Plus beau, plus riche et bien plus ouvert que ses petits frères, auxquels vous n’aurez pas eu besoin de jouer pour prendre votre pied ici, The Witcher 3 : Wild Hunt vous plonge dès le départ dans son univers héroic-fantasy, sur la piste de la sorcière Yennefer et aidé par Vessemir, grâce à qui, dans une scène de flashback consécutive à l’intro du jeu, vous apprendrez les bases des déplacements et du combat en vous familiarisant avec l’interface (pas géniale) et les manips, avant de vous lancer dans la grande aventure qui vous est offerte.
Cool ou pas ?
Aussi cool que riche, aussi plaisant que complexe et aussi large que long.
Ce que je dois tout de suite préciser, c’est qu’en écrivant ce test, j’ai bien entamé le jeu, mais suis très loin de l’avoir terminé.
Évidemment, en rushant on peut terminer le scénar en quelques dizaines d’heures, mais croyez-moi, The Witcher 3 : Wild Hunt offre tellement de quêtes annexes (disponibles sous forme de contrats d’embauche), propose tant d’à côté tels que l’amélioration des skills (par arbre de compétences) ou la confection de l’équipement, ainsi que le développement de la magie et même un jeu de carte, le Gwynt, que vous aurez plus qu’envie de galoper dans ces kilomètres carrés de contrées sublimement dépaysantes, vous y perdre même, afin de tenter de tout découvrir.
Explorer un donjon en ruine, ouvrir une porte tout là-haut, nettoyer ce campement de brigands, vous entraîner à combattre, piller les coffres partout dans les maisons (sans vous faire voir attention), vous aurez constamment à faire et énormément à voir tout au long de votre aventure, que vous suiviez la quête principale ou que vous flanniez dans les herbes folles.
Ajoutez à ça le plaisir de traquer les monstres tout en réfléchissant à comment les défoncer avec la bonne épée et la magie adaptée parmi votre immense panoplie, apprendre les esquives et les signes magiques et vous obtenez une formule ultra efficace qui vous rendra accro.
Si vous décidez de rincer le jeu, démissionnez et larguer votre copine/copain, car il vous faudra au moins une centaine d’heures.
Graphisme et audio
Même s’il existe des productions plus lechées actuellement, ce qui est indéniable dans The Witcher 3 : Wild Hunt, c’est la diversité des décors, des monstres et des personnages. Vous ne croiserez sûrement pas deux fois la même tête, n’entendrez pas la même discussion (très correcte en VF) et découvrirez des personnages haut en couleurs et uniques dans chaque village, château ou champs. Le jeu n’en reste pas moins magnifique, et affiche des paysages ébouriffants et des musiques entraînantes.
L’interface pas toujours logique ou les mini bugs d’affichage ou de colision parfois ne viendront jamais gâcher le plaisir de seulement se balader à cheval pour profiter d’un couché de soleil sur un ruisseau.
Avant d’aller décapiter un griffon bien évidemment.
Durée de vie
Comme détaillé plus haut, même si vous décidez de juste regarder les nuages et de cueillir des fleurs (très pratique pour les potions), vous ne vous ennuierez jamais dans le monde de Geralt. Que vous jouiez 20 minutes, le temps de traquer un pyromane en suivant ses pas dans le sable ou 3 heures pour monter en skill et crafter des potions, vous ne verrez pas le temps passer.
Le jeu offre constamment des raisons de vous ralentir agréablement dans votre quête principale et même si vous voulez filer vers la fin au plus vite, le jeu saura titiller votre interêt et rallonger inévitablement la durée de vie, estimée entre 30 et 200 heures.
Et le trophée platine ?
Les trophées de The Witcher 3 : Wild Hunt s’obtiendront essentiellement en complétant des quêtes, en retrouvant certains personnages clé du scénario, en tuant tel nombre d’ennemis ou tel boss ou encore en améliorant les stats de Geralt.
Allant du trophée qui peut poper tout seul à celui qui vous fera péter un cable, le platine vous demandera entre 100 et 200 heures de jeu. Bon courage !
Qu’on soit un joueur occasionnel ou une gameuse invétérée, qu’on cherche le frisson de l’exploration ou le fun des combats, The Witcher 3 : Wild Hunt est beau, vaste, richissime, promet jusqu’à 200 heures de plaisir et fait vivre l’aventure avec un énorme A.
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